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La vérité bien sûr, mais la Vérité de qui?

C’est une caractéristique des systèmes spirituels qu’en offrant une alternative au flux et à l’instabilité d’une existence focalisée sur le plan matériel, ils donnent l’impression d’être eux-mêmes hors du temps, et leurs vérités majeures semblent tenir pour tout le monde et pour toutes les époques.

Ceci a du sens parce que les besoins auxquels ils étaient habilités à répondre s’inscrivaient dans les circonstances d’une époque, non pour les temps à venir ;

Il y a également le sentiment selon lequel c’est vrai : les vérités universelles s’appliquent partout à tout le monde à un certain stade de développement. C’est ce qui les rend universelles.

Mais nous pouvons aller plus loin encore : nous changeons, et la spiritualité peut faire partie des principaux agents de changement. Ce que nous devons considérer alors c’est si ces vérités, bien que représentant des vérités sur la condition humaine, continuent de servir les personnes que nous sommes devenues, tandis que le temps et l’expérience nous ont fait progresser et nous ne sommes plus au même stade de développement.

C’est l’un des paradoxes des traditions spirituelles que, tandis qu’elles existent pour apporter le changement, elles-mêmes répondent si peu au changement.

En Occident la spiritualité est identifiée avec le Christianisme et ses dérivés, lesquels incluent la plus grande partie des enseignements du Nouvel Âge, enseignements dont la présentation a pu être différente, (en général axée sur la personnalité), mais le message de base était le même. Ils concernaient l’affinement et l’élévation de l’énergie du plexus solaire, le moyen de surmonter la séparation en construisant un pont vers l’âme, ceci étant le message du Sixième Rayon.

Cependant notre conscience ne s’assemble pas au même endroit où s’assemblait celle de ceux qui reçurent les évangiles. Deux mille ans se sont écoulés depuis, et le centre de la gorge s’est renforcé incommensurablement comme résultat des développements qui se sont produits dans nos sociétés : l’éducation, les perspectives scientifiques, l’intérêt pour l’auto-détermination, et la sécularisation générale des modes de vie.

Nous ne sommes même pas ces mêmes personnes qui, durant les décennies récentes, s’ouvraient au Nouvel Âge avec tant d’enthousiasme. Depuis le début du siècle actuel, dans le langage ésotérique, le sixième Rayon n’est plus fonctionnel. Il a été désactivé.

Notre spiritualité doit fonctionner pour nous et, en Occident, nous sommes arrivés au point où , si nous n’abordons pas cette question et nous ne nous donnons pas d’honnêtes réponses, nous abandonnerons la spiritualité comme un ensemble d’idéaux et de platitudes peu pratiques.

Et à ce moment-là, qu’est-ce qui va structurer notre vie ? l’ambition si nous en avons l’énergie ; la fuite si nous n’en n’avons pas ; la maladie lorsque nous perdons toute volonté de rester dans la course.

Nous, les Occidentaux, courons le risque de rester scellés dans le centre de la gorge : polarisés dans l’intellect tandis que ce qui reste de nous, y compris notre intérêt pour la vie, s’atrophie. Le diable à présent, c’est le sentiment de futilité, l’ennui et la sexualité prédatrice : un pédophile avec un téléphone mobile, vérifiant de manière compulsive s’il a reçu des textos et regardant des images pornos.

Le centre de la gorge puise l’énergie dans le centre sacré, lequel concerne la perpétuation et la construction des formes. Son alliance naturelle avec le centre de la gorge a créé, entre autres choses, la révolution informatique. Internet constitue une magnifique réponse à la séparation que produisent les distances physiques. Mais,dans son sillage, Internet amène le superflu, parce que la conscience propre au centre de la gorge prolifère : trop de e-mails, de textos, de photos, de publicité, de blogs, toutes choses qui absorbent notre énergie et nous laissent de moins en moins de temps pour faire autre chose. Nous appelons cela la communication ; il s’agit la plupart du temps de verbiage qui s’auto-justifie et nous enferme dans la prison de réalités fausses, déformées, dont nous ne pouvons nous extraire.

Parce que nous désirons qu’ils sachent au moins que nous devrions être meilleurs que nous sommes, nous enseignons aux enfants que des hommes bons existaient au Moyen Orient il y a 2000 ans, des hommes qui suivaient un éducateur appelé Jésus. Ils enseignaient la Vérité et la plupart, y compris Jésus, sont morts pour cela, et pour nous.

On enseigne également à des enfants qu’il y a presque 3000ans le Bouddha assis sous un arbre découvrit la Vérité.

Et si ces enfants demandent où est le sens de tout ça, ne nous étonnons pas. S’en remettre à ces personnages éloignés qui traitaient de la Vérité fait partie des convenances polies et déroutantes alors que chacun sait que ce qui compte vraiment ce sont les gouvernements, les banques, les célébrités et les réseaux sociaux et tous s’attachent à dissimuler la vérité. Et qui dans nos sociétés hypocrites sont les justes et les pécheurs? À quoi ressemblent-ils, et sont-ils différents d’autrui ?

Il est également déconcertant pour l’aspirant spirituel, qui tente de conduire sa vie en faisant simplement confiance aux perspectives Chrétiennes, de voir autour de lui des gens qui renoncent à vivre leur vie et veulent, par des manipulations, que d’autres assument leurs responsabilités. Sous l’angle spirituel, la chose la plus sûre semble être de faire don de soi-même à ceux qui ont des droits sur nous ; Appelons cela de l’amour, en espérant que c’est le cas, même si être pris en otage par des exigences dont nous ne sommes pas sûrs qu’elles soient même raisonnables, provoque en nous du ressentiment à un point tel que notre vie et notre corps en sont intoxiqués. Sommes-nous autorisés à dire oui ou non ?

La confusion que connaît l’aspirant spirituel provient en grande partie de l’approche ambivalente des traditions vis à vis de la conscience de la personnalité. Celle-ci vaut-elle quelque chose ou rien ?

Devrions-nous être quelque chose ou rien ? C’est une différence importante après tout, et c’est une question que la spiritualité Occidentale a toujours éludée.

Il n’est pas possible pour la forte personnalité Occidentale de se « détrôner », et alors qu’est-ce qu’on en fait ? On peut difficilement passer rapidement sur cette question, et pourtant c’est le cas, dans toutes les traditions orientales transposées en Occident, tandis que les églises Chrétiennes haranguent sur la Vérité et le Mensonge, le Juste et le Faux ; le Bien et le Mal. Nous sommes peut-être familiarisés avec une telle harangue et n’en sommes pas surpris, mais nous n’y prêtons plus attention.

Bon nombre d’entre nous ont rejeté les règles religieuses durant les récentes décennies parce qu’elles défiaient la personnalité et la mettaient mal à l’aise, parce qu’elles semblaient restrictives et fournissaient peu d’exemples qui inspirent. Bien que présentant des alternatives, les enseignements du Nouvel Âge, en général, ne s’étaient pas organisés de façon à fournir une structure pour la vie. Nous nous accrochons à notre compréhension des valeurs chrétiennes parce que, pour nous, elles représentent la spiritualité, et nous essayons de les vivre au sein de nos sociétés modernes, sans soutien ni supervision. Nous nous retrouvons confus, coupables et dévorés vivant. Le fait est que nous ne savons plus ce que nous essayons de faire, ni pourquoi, parce qu’une conscience focalisée dans le centre de la gorge ne comprend pas les vérités du coeur, vérités que servait le Rayon 6.

À présent nous nous retrouvons seuls face à ces questions mais, par ce fait même, nous disposons d’ une certaine liberté.

Le premier point dans toute instruction pour des premiers secours est de protéger sa propre vie avant d’aider autrui parce que si l’on ne le fait pas l’on ne pourra aider personne. Voici du bon sens de base, direct, que peu remettront en question. Pourtant les gens conscients spirituellement hésitent à l’appliquer dans leur vie quotidienne parce qu’ils supposent que se sacrifier est en soi une bonne chose et moins que cela serait synonyme d’égoïsme.

La Vérité, selon mon dictionnaire (dictionnaire Anglais Collins publié en 1979), est un concept ou un système de concepts considéré comme représentant exactement quelque aspect du monde.

Si nous définissons un monde comme étant une façon de percevoir et de se relier qui crée une réalité commune, toute vérité appartient à son propre monde et peut représenter une vérité dans ce seul monde. A travers toutes les cultures du monde, notre planète héberge une myriade de mondes.

A notre époque, trois mondes formés de différents niveaux de conscience impactent directement sur la spiritualité Occidentale : - Le monde où la conscience s’assemble dans le plexus solaire

- Celui où l’énergie sous le diaphragme est élevée jusqu’au centre de la gorge ;

- Celui où le centre du coeur est ouvert ou en voie de s’ouvrir et ceci comprend une proportion significative de la génération née au début des années 1980 et 1990.

Ces trois mondes interagissent l’un sur l’autre mais chacun possède sa propre qualité, ses propres vérités et, pour ceux qui s’intéressent au développement spirituel, sa propre ‘prochaine étape’.

Pour ceux qui élèvent l’énergie du plexus solaire, le prochain pas est le coeur ; pour ceux focalisés dans le centre de la gorge c’est le centre alta majeur ; pour ceux focalisés dans le coeur c’est le centre frontal. Chaque chakra, tandis qu’il s’ouvre, révèle d’autres dimensions et met en jeu d’autres vérités.

Où trouvons-nous de telles différences reconnues dans nos traditions spirituelles ? Nulle part. A la place nous attendons d’être nourris avec la même nourriture ou bien, de façon croissante, nous n’attendons plus du tout d’être nourris.

Nous pouvons certainement prendre soin de notre potentiel spirituel bien mieux que cela !

Dans les articles qui vont suivre nous considérerons le profil spirituel de ceux qui font partie de chacun de ces trois mondes. Nous-mêmes appartenons à l’un d’entre eux, comme c’est le cas pour les personnes que nous connaissons et ceux qui font partie de nos familles.

Suzanne Rough
DKF-K 2019

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